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L’architecture du microprocesseur ARM était une affaire exclusivement à faible consommation d’énergie, mais aujourd’hui, il existe des ordinateurs à part entière fonctionnant sur des puces ARM. En fait, Apple va déplacer ses ordinateurs portables vers ARM dans les années à venir. Les entreprises technologiques japonaises Fujitsu et Riken ont montré ce que l’ARM peut vraiment faire avec leur nouveau supercalculateur Fugaku. Avec plus de 150 000 processeurs, Fugaku est devenu le supercalculateur le plus puissant du monde par une large marge.
Riken et Fujitsu ont commencé à développer le système en 2014, en étroite collaboration avec ARM pour concevoir le processeur A64FX. Chacun de ces navires possède 48 cœurs de processeur basés sur la version 8.2A de l’architecture ARM, ce qui en fait la première puce de ce type au monde. Fugaku se compose de 396 racks comme indiqué ci-dessus – chaque rack de taille standard contient 384 nœuds de traitement. Chacun de ces cœurs de processeur est cadencé à 2,2 GHz, partageant 32 Go de RAM par puce.
Ainsi, le système Fugaku fonctionne sur un monstre de puce, et le supercalculateur en a 158 976. Cela représente plus de 7 millions de cœurs de processeur. Il tire une puissance tout aussi choquante de 28,3 MW. C’est bien plus que le supercalculateur le plus rapide, le plus rapide, à 10,1 MW. Summit est un système basé sur IBM exécutant 4 356 nœuds, chacun équipé de deux processeurs Power9 à 22 cœurs et de six GPU NVIDIA Tesla V100. Le système suivant sur la liste est Sierra du Lawrence Livermore National Laboratory, qui exécute les mêmes puces PowerPC à 22 cœurs en plus petit nombre.
La disposition du processeur A64FX.
Fugaku a réussi à prendre la première place dans le tracker de supercalculateur TOP500 de Summit avec un score de 415,53 pétaflops dans le benchmark LINPACK. Summit gère un «simple» 148,6 pétaflops, ce qui rend Fugaku presque trois fois plus rapide. Cependant, Fugaku n’a pas de GPU. Le système a également pris la première place dans les mesures du traitement des applications d’IA (HPL-AI), des gradients conjugués (HPCG) et des charges de travail gourmandes en données (Graph500). Aucun système n’a mené dans les quatre catégories en même temps auparavant. C’est également le premier système japonais à se hisser au sommet du classement en près d’une décennie.
Le nouveau supercalculateur japonais n’est pas encore en mode de fonctionnement complet. Il commencera à traiter les charges de travail des chercheurs en 2021. Jusqu’à présent, il a été utilisé à titre expérimental pour la recherche, les diagnostics et les simulations de COVID-19 sur la propagation future du virus. On ne sait pas ce que ce système gérera une fois qu’il sera pleinement opérationnel.
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June 24, 2020 at 04:47AM
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